Co Entrepreneurs Café #1
Bonjour cher.e.s entrepreneur.e.s,
Vous prendrez bien une petit café ?
Je nous sers ça (sans doute de Javry, cette startup belge qui a innové dans la distribution du café), asseyons-nous, et discutons.
L’entrepreneuriat est un vaste sujet, très à la mode, où l’on entend beaucoup d’avis, quand ce ne sont pas des querelles de chapelles (« pour ou contre le business plan ? »).
Mon avis sur la pratique entrepreneuriale est enrichi par plus de 20 ans de navigation dans le milieu des startups technologiques, comme entrepreneur, formateur et coach, puis investisseur. Cela m’a permis de rencontrer littéralement des centaines d’entrepreneurs qui m’ont certainement apporté davantage d’éclairages sur la nature de l’entrepreneuriat de terrain que ce que j’ai pu leur apporter.
Je voudrais dans cette nouvelle série de chroniques, rendre un peu, restituer une part de ce que nous avons échangé, de façon simple et humaine.
En assumant quelques “biais” :
Tout d’abord, dans un milieu qui focalise beaucoup sur la « startup » (l’entité, avec son projet, son business plan, ses perspectives de scaleup, etc.), un choix de focaliser sur « l’entrepreneur » (l’être humain, avec ses qualités et ses défauts, son développement personnel,…)
L’un et l’autre se rejoignent bien entendu, mais je partage ce crédo que les facteurs de succès, avant d’être technologiques ou financiers, sont des facteurs humains.
Et plus particulièrement encore, au fil des années, j’ai remarqué l’apparition de nouveaux traits chez une frange grandissante d’entrepreneurs : davantage soucieux de sens (dans l’esprit du « start with why » de Simon Sinek), motivés à contribuer à leur environnement au sens le plus large, conscients de leur impact. Pour eux, la voie de l’entrepreneuriat passe également par une démarche de développement personnel, avec ou sans coach, avec ou sans pratiques comme la méditation.
J’ai fini par appeler « Co-Entrepreneurs » ce sous-ensemble des entrepreneurs, avec le « Co » du collectif, de la conscience, de la co-création, terriblement dans l’air du temps.
Comme les « créatifs culturels » que Richard Florida a cerné au début des années 2000, ils ne sont pas toujours conscients de l’importance de leur groupe.
Par ces chroniques, je souhaite encourager ceux qui sont déjà en chemin, et susciter chez certains autres la prise de conscience, l’évolution, la réflexion.
Dans un esprit « co », je compte aborder les sujets de ces chroniques avec vos suggestions.
Envoyez moi donc les sujets entrepreneurs qui vous passionnent.
A très bientôt pour ce nouveau rendez-vous.
R.
Initialement publié sur La Libre Entreprise, le 7 mars 2019.
